Hamish Fulton un Artiste, a couru le monde...

photos que j'ai prises en visitant l'expo du CRAC. ce lundi 11 novembre 2013 à Sète lien Lien AlbumAlbum... https://plus.google.com/116862964521755900468/posts/jeAp6Rd3vrR << L'artiste parle avec son corps.>> Olafur Eliasson "Aujourd’hui on ne sait plus parler parce qu’on ne sait pas écouter. (....) La conversation est un jeu de sécateurs, ou chacun taille la voix du voisin aussitôt qu”elle pousse" Jules Renard. J’ai aussi envie de dire: - Aujourd’hui on ne sait plus marcher parce qu’on ne sait plus "aller à la rencontre". (...)La marche est une course, où chacun compte ses kilos perdus ou comme un totem les voitures. Moi aussi j’ai envie de partir à la recherche d’une île sans voiture et redécouvrir les intérêts d’être piéton...fuir « 40 millions d’automobilistes »!… faire comme Afaroubeira me promener en parcourant la Terre?. Hamish Fulton un Artiste, a couru le monde . Il se considère comme un marcheur moyen, pas d'exploit physique!... ce qu'il expérimente, au travers du mouvement de la marche, c'est un autre rapport à l'espace et au temps, en rupture avec le rythme quotidien. Au Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc Roussillon… son exposition EN MARCHANT, composée de photos-textes, d’une vidéo, de livres d’artiste, de vues de la lune et des ombres et reflets des crêtes... la nolstalgie que l’on a en regardant les cartes de ses temps piétons!...n’est-ce pas les souvenirs de voyages déjà faits dans notre vie sportive. En fait, il s’agit de cartes indiquant les temps de déplacement à pied, en quarante ans, entre les différents points remarquables du Monde. … de pays que nous ne connaissons peut-être pas, mais aux noms évocateurs!.... Ecosse Pays-Bas… Japon, Tibet... il devient possible d’estimer de manière relativement précise son temps de parcours à pied entre deux points rejoints auxquels il n’avait pas l’air d’y penser, juste un besoin de marcher pour aller du sud au nord de la France, qui manque de bon air , et il s’en va sous le soleil ou par une pluie!... et sans doute sans casquette ni parapluie. La poésie que j’aime: A.Machado Tout passe et tout demeure Mais notre affaire est de passer De passer en traçant Des chemins Des chemins sur la mer Voyageur, le chemin C'est les traces de tes pas C'est tout ; voyageur, il n'y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant Le chemin se fait en marchant Et quand tu regardes en arrière Tu vois le sentier Que jamais Tu ne dois à nouveau fouler Voyageur! Il n'y a pas de chemins Rien que des sillages sur la mer P.S.Merci aussi aux amis qui nous ont accompagnés, Jo

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