Randonnée de Salvaterre à Opoul

Description : Mais comment se fit-il qu'en descendant la colline du château d'Opoul, on se prit à caresser le tronc d'un vieux Cade toujours vert. Ce fut émouvant de sentir son écorce lisse qui laisse, selon Roger, un si bon parfum de résine. Entre amis on regardait le fond profond et mouvementé du ravin et d'infinies marmites de géant!... nous avons bondi longtemps pour arriver à une maison troglodyte... sur un sol bouleversé, un seul matelas, perdu dans un profond sommeil de liberté. Histoire d'Opoul http://pyreneescatalanes.free.fr/Villages/Histoire/Opoul.php Inquiétant qu’il soit devenu nécessaire de rappeler que nous dépendons totalement de la biosphère – Vladimir Vernadsky, Geneviève Azam (2010) : « L’oubli de la nature finit par conduire à l’oubli de l’humanité elle-même, car la nature et le monde des hommes sont à la fois irréductibles et inséparables »

Marche à Bassanel (une campagne d'Olonzac).

lien Album https://plus.google.com/photos/116862964521755900468/albums/5950248940862854817 Cliquez cliquez Le monde heureux de mon enfance... une rivière et une ligne ou dès lors tout était simple et facile!... J'aimais marcher, dans ce monde à découvrir, à l'approche du delta fertile de l'Aude. Aujourd'hui je marche, il n'y a plus de passé... ce qui nous manque on le donne!... J'ajoute un petit trésor trouvé par Aline: "J’ai descendu, en te donnant le bras, plus d’un million d’escaliers, et maintenant que tu n’es plus là c’est le vide à chaque marche. Même ainsi notre long voyage a été court. Le mien dure encore, et je n’ai plus besoin des correspondances, des réservations, des embûches, des déboires de qui croit que la réalité est celle qu’on voit. J’ai descendu des millions d’escaliers en te donnant le bras, et non parce que quatre yeux y voient sans doute mieux. C’est avec toi que je les ai descendus, sachant que, de nous deux, les seules vraies pupilles, malgré leur épais voile,c’étaient les tiennes." J'ai descendu, en te donnant le bras (1967) Eugenio Montale, poète ligure, prix Nobel de littérature en 1975. D'autres bons souvenirs: une bonne tranche de rigolade avec Pierre Dac et Francis Blanche, tout droit revenus des Indes... Ou de Châteauroux, on ne sait pas trop. Et puis...En 1966, la brochure De la misère en milieu étudiant ne résume-t-elle pas la révolte en une grande fête orgiaque . « Les révolutions prolétariennes seront des fêtes ou ne seront pas, car la vie qu’elles annoncent sera elle-même créée sous le signe de la fête. Le jeu est la rationalité ultime de cette fête, vivre sans temps mort et jouir sans entraves seront les seules règles qu’il pourra reconnaître »

Eo Oe... Sur les crêtes de l'Alaric qui dominent Comignes et Barbaira

Lien AlbumCliquez https://plus.google.com/photos/116862964521755900468/albums/5946161785104159425 pour une visite Les bénitiers de Barbaira visitez!...


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cliquez!... Ce 14 novembre le temps a changé. C’est Cers, le vent qui change les idées, la gifle . Le vent du Nord Ouest qui saute sur les sommets et tourne les nuages, le vent d’hiver!... nous partons sans peur... plus futés que les météorologues, il ne pleuvra pas! nous connaissons les signes qui l'affirment - "Quand l'Aric porto lou capel prend gardo pastourel", comme il n'a pas, nous avons choisi de marcher sur ses collines mises en péril... Un parcours au coeur du terroir, où vivre de peu, constituera un idéal, pour longtemps:- Il nous reste qu'une lande de buis et de kermès qu'on baptise ici garrolha pour tout abri préhistorique. Un plus un fait deux,nous descendons dans les vallées, d'un pied agile, lancé dans un savant mélange d'arbres, le monde est plus beau."séquence réalisme" au paradis presque perdu: - sur la place de Barbaira l'époque où on brûlait la forêt n'est pas révolue, la honte!... il reste quelques platanes qui doivent être coupés! pour? Bien sûr!... j'aime les arbres et j'aime l'automne. Semaine de l'arbre Semana del Arbol

Hamish Fulton un Artiste, a couru le monde...

photos que j'ai prises en visitant l'expo du CRAC. ce lundi 11 novembre 2013 à Sète lien Lien AlbumAlbum... https://plus.google.com/116862964521755900468/posts/jeAp6Rd3vrR << L'artiste parle avec son corps.>> Olafur Eliasson "Aujourd’hui on ne sait plus parler parce qu’on ne sait pas écouter. (....) La conversation est un jeu de sécateurs, ou chacun taille la voix du voisin aussitôt qu”elle pousse" Jules Renard. J’ai aussi envie de dire: - Aujourd’hui on ne sait plus marcher parce qu’on ne sait plus "aller à la rencontre". (...)La marche est une course, où chacun compte ses kilos perdus ou comme un totem les voitures. Moi aussi j’ai envie de partir à la recherche d’une île sans voiture et redécouvrir les intérêts d’être piéton...fuir « 40 millions d’automobilistes »!… faire comme Afaroubeira me promener en parcourant la Terre?. Hamish Fulton un Artiste, a couru le monde . Il se considère comme un marcheur moyen, pas d'exploit physique!... ce qu'il expérimente, au travers du mouvement de la marche, c'est un autre rapport à l'espace et au temps, en rupture avec le rythme quotidien. Au Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc Roussillon… son exposition EN MARCHANT, composée de photos-textes, d’une vidéo, de livres d’artiste, de vues de la lune et des ombres et reflets des crêtes... la nolstalgie que l’on a en regardant les cartes de ses temps piétons!...n’est-ce pas les souvenirs de voyages déjà faits dans notre vie sportive. En fait, il s’agit de cartes indiquant les temps de déplacement à pied, en quarante ans, entre les différents points remarquables du Monde. … de pays que nous ne connaissons peut-être pas, mais aux noms évocateurs!.... Ecosse Pays-Bas… Japon, Tibet... il devient possible d’estimer de manière relativement précise son temps de parcours à pied entre deux points rejoints auxquels il n’avait pas l’air d’y penser, juste un besoin de marcher pour aller du sud au nord de la France, qui manque de bon air , et il s’en va sous le soleil ou par une pluie!... et sans doute sans casquette ni parapluie. La poésie que j’aime: A.Machado Tout passe et tout demeure Mais notre affaire est de passer De passer en traçant Des chemins Des chemins sur la mer Voyageur, le chemin C'est les traces de tes pas C'est tout ; voyageur, il n'y a pas de chemin, Le chemin se fait en marchant Le chemin se fait en marchant Et quand tu regardes en arrière Tu vois le sentier Que jamais Tu ne dois à nouveau fouler Voyageur! Il n'y a pas de chemins Rien que des sillages sur la mer P.S.Merci aussi aux amis qui nous ont accompagnés, Jo

De Coustorgues à Fraïsse-sur-Agout

Lien album lien albumCliquez: https://plus.google.com/photos/116862964521755900468/albums/5943602502546519153 Titre : Coustorgues Faïsse-sur-Agout et retour via Col de Fontfroide Activité : Randonnée Pédestre Description : Une journée de marche, entre amis, non d'efforts, mais heureuse!... dans la forêt de châtaigniers et de hêtres. Des lieux où j'ai aimé la grosseur des châtaignes, les roches étranges... Lucien nous montre les formes abstraites qui ont parfois comme une envie de vivre. Mais, laissons les animaux inventés qui auraient trop besoin d'un millieu adapté... ici c'est un territoire de nourriture, d'abris où se cacher, protégé, espérons la solution miracle. Au sommet du col, la vue jusqu'à la mer.