Marche à Bassanel (une campagne d'Olonzac).

lien Album https://plus.google.com/photos/116862964521755900468/albums/5950248940862854817 Cliquez cliquez Le monde heureux de mon enfance... une rivière et une ligne ou dès lors tout était simple et facile!... J'aimais marcher, dans ce monde à découvrir, à l'approche du delta fertile de l'Aude. Aujourd'hui je marche, il n'y a plus de passé... ce qui nous manque on le donne!... J'ajoute un petit trésor trouvé par Aline: "J’ai descendu, en te donnant le bras, plus d’un million d’escaliers, et maintenant que tu n’es plus là c’est le vide à chaque marche. Même ainsi notre long voyage a été court. Le mien dure encore, et je n’ai plus besoin des correspondances, des réservations, des embûches, des déboires de qui croit que la réalité est celle qu’on voit. J’ai descendu des millions d’escaliers en te donnant le bras, et non parce que quatre yeux y voient sans doute mieux. C’est avec toi que je les ai descendus, sachant que, de nous deux, les seules vraies pupilles, malgré leur épais voile,c’étaient les tiennes." J'ai descendu, en te donnant le bras (1967) Eugenio Montale, poète ligure, prix Nobel de littérature en 1975. D'autres bons souvenirs: une bonne tranche de rigolade avec Pierre Dac et Francis Blanche, tout droit revenus des Indes... Ou de Châteauroux, on ne sait pas trop. Et puis...En 1966, la brochure De la misère en milieu étudiant ne résume-t-elle pas la révolte en une grande fête orgiaque . « Les révolutions prolétariennes seront des fêtes ou ne seront pas, car la vie qu’elles annoncent sera elle-même créée sous le signe de la fête. Le jeu est la rationalité ultime de cette fête, vivre sans temps mort et jouir sans entraves seront les seules règles qu’il pourra reconnaître »

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