Les Esclops sur la Serre d'Oupia.

<< Une chose de beauté est une joie à jamais: son charme tous les jours s’accroît ; jamais elle ne sombre dans le néant ; sans cesse nous y trouvons paisible refuge, sommeil empli de doux rêves, santé et souffle apaisé. >> Keats (John) pris dans… ” Les mots pour le pire” de l’excellent Y. Paccalet

Cirque de Viviès

Marcel nous conduit qui connaît les oiseaux, sa mémoire est fidèle. Loulou se souvient d'un chemin qu'il veut faire avec nous sur le Canigou. Je vois la plaine, j'aime la forêt.

Chemin de Pâques... Boisset Minerve via Le Bouïs

"Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèles..." Chacun se remémore le premier vers de la poésie de Victor Hugo, "Booz endormi"... Les asphodèles blancs (nom masculin, du latin "asphodelus") sont en fleurs sur le plateau de la Raponière, au-dessus de Tincave. Leurs plumeaux de corolles couleur de lait enchantent la montagne. Je les retrouve chaque printemps avec un frisson biblique. Mais, au rebours de l'affirmation de Victor Hugo, les asphodèles n'exhalent aucun parfum (en tout cas, détectable par le nez humain). Je n'oublie pas que ces plantes poussent à partir d'un gros tubercule à la chair un peu amère et très indigeste, mais que les miséreux récoltaient et consommaient lorsque la famine leur tordait les entrailles. On appelait ce plat de la dernière chance le "pain des pauvres". Yves Paccalet