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Une dernière pour la route... "Mettre des paroles sur une chanson militaire, un rythme de fer, d'esclops et de godasses...ajoutons les yeux et les oreilles sous le soleil qui brille...": Ah les Esclop clop, les esclop clop, nos espadrilles!...
Ah nos agacis, ils font très mal, n'en parlons plus!
Laissons nos armes à la maison, contentons-nous d’ouvrir les yeux... Je regarde l’image du chemin entre deux haies de mûres et de figuiers, puis l’image de la rivière. Respirons l’air frais, ce marin gras, bourré d’iode. Mais vite, on va s’user dans des cailloux sur un chemin qui monte... si je veux , je peux choisir des escargots que j’ai presque envie de prendre pour les élever... dans les hautes herbes, serait-ce encore des sauterelles, depuis le temps que j'en cherchais! Rentrés chez nous la tête pleine... avant d'éteindre l’ordi et longuement avant de m’endormir, je compte les images: suis-je nomade?
Nomade… j’aime et je partage les idées d’ Yves Paccalet: << Le nomade a son pays attaché à ses semelles. C’est un guide. Un sage… Il ne désire d’autre patrie que l’herbe, le sable, la forêt, l’infini des glaces ou de la savane.
(...) En ce début de XXI e siècle, plus de la moitié des humains sont sédentaires et vivent en ville. Mais (paradoxe!) le nomadisme est à la mode. Nous changeons de travail ou d’adresse, le touriste pullule…
(...)Nous rêvons du mode de vie sans contrainte de ceux qui n’ont que l’horizon pour frontière. Hélas! Au même moment, l’existence des derniers vrais nomades devient un calvaire. Le Gitan dans sa roulotte, le Mongol à cheval, le Sibérien et ses rennes…
(...) Quelques peuples réussissent à cheminer au vent de la steppe, du désert ou de la montagne. Ils sont en sursis. Menacés. Et d’autant plus précieux qu’ils portent tous le même nom: << Liberté>>
Extrait d'auteur, pour accompagner le diaporama. (visite du sentier sculpturel)
"Chez Rodin, une révélation, un enchantement, cette Porte de l'Enfer, cette petite chose, grande comme la main, qui s'appellel'Eternelle idole : un homme, les bras derrière le dos, vaincu, embrasse une femme au-dessous des seins, lui colle ses lèvres sur la peau, et la femme a l'air tout triste. C'est difficilement que je me détache de ça. Une vieille femme en bronze, qui est une chose horriblement belle, avec ses seins plats, son ventre crevassé et sa tête belle encore. Puis des enlacements de corps, des nouements de bras, et le Péché originel, la femme cramponnant Adam, le tirant à elle par tout son être, et le Satyre étripant une femme entre ses bras, une de ses mains entre ses cuisses, ces oppositions de mollets d'hommes et de jambes de femme. Seigneur, faites que j'aie la force d'admirer toutes ces choses !" Jules Renard.
Hier à la télé... Nostalgie.
Une leçon d'histoire, les crises ... marcher sur les mains ou acheter des esclops!
L’automobiliste n’est donc pas la vache à lait de l’Etat, il coûte de l’argent à la société et donc au contribuable qui paie sous forme d’impôts un système automobile largement déficitaire.
Barytine Géologie... Azurite malachite Cliquez... Le lien cliquez http://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img281-2009-06-29.xml
"Chacun porte en-soi une petite part des Autres" Albert Jacquard
Je rajoute un souvenir vidéo de Fanou
J’aime… Je dirai: << A. Jacquard. intelligence facile,espèce d' Einstein, nous permet d’Imaginer l’histoire… d’ illustrer des rêves pour entrer sans peur dans une vie compliquée.>>
Cliquez... lettre:
Lettre d'A. Jacquard
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Tout à l’envers La Carança chante l’eau qui coule. J’attendrai jusqu’au refuge l’heure de manger.
Un massif de fleurs bleues << en exil, dans la terre qui n’est à personne a planté son ombre et ses joies…>> me fait attendre. Je pense à Zadig:
<< Mangez modérément et prenez de l’exercice>> L’homme mange avec sa tête
<< C’est par la tête qu’on fleurit, c’est par la tête qu’on réjouit le coeur de l’homme, c’est par la tête qu’on dépasse l’horizon, le treillage et les prairies du Yorkshire.
C’est par le vent que l’orage se révèle.
C’est par la tête qu’on attrape les poissons, les peuples, les trésors trop bien gardés, c’est par elle que le vent chante dans le fracas des chênes.
Le fleuve monte au ciel par les racines.
Le fleuve se jette dans la mer.>>Maurice Blanchard
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